Le mento

Le  mento a également donné naissance à cinq  autres styles de musique jamaïquaine.
Le  1er style musical inspiré du mento est  le jamaican shuffle qui est la fusion de mento et du jump blues. Louis Jordan est un musician afro-américan saxophoniste, parolier, et chanteur,  il est l’un des premiers musiciens qui mélange jazz et blues. Le saxophoniste jouait sur un rythme shuffle que l’on appellera jump blues or jumpin’ jive.
Le 2ème style musical inspiré du mento est le ska qui succède au shuffle jamaican en 1960, un mélange du mento et du jazz. Le ska est un style très instrumental, dominé par les cuivres.
Puis vient le rocksteady vers 1966, qui lui est beaucoup plus lent, avec moins de cuivres, le clavier et les chants sont plus présents. Le reggae apparaît ensuite. Les studios d’enregistrement  pressent les  premiers vinyles de reggae aux alentours des années 70. Le dub est le dernier style musical inspiré par le mento.
A propos du mento et des influences diverses qui le composent, on peut parler de créolisation ; c’est-à-dire que la rencontre coloniale a produit de l’inattendu.
Le mento reste une musique populaire, une forme de résistance, et l’expression d’une singularité  jamaïcaine.
Les deux titres "Day O" et "Jamaica Farewell d’ Harry Belafonte sont des mentos, et non des calypsos, mais ils ont été publiés dans l'album "Calypso", ce qui contribue à la confusion.